3 Janvier 2016
Day 19. New-York. Dernier étape de notre périple américain après Boston . La plus attendue aussi par Valentine et Maxime. Notre entrée dans la ville en voiture a tout d’abord été une surprise. Nous nous attendions à voir les gratte-ciel au loin, de très loin même, mais l’arrivée le long de la côte a été une succession d’arbres. Je ne m’attendais pas à un New-York aussi vert. Nous n’avons découvert les premiers immeubles vertigineux que 20 minutes avant notre arrêt devant l’hôtel Edison qui est pourtant situé au cœur de Manhattan, à 150 m à peine de Times Square.
L’excitation s’est muée en énervement dans le trafic automobile très dense – et c’est un euphémisme. Les taxis jaunes vous poussent littéralement si vous avez le malheur de musarder. Mais nous sommes arrivés intacts devant l’hôtel où, comme dans les films, un portier nous a proposé ses services. Nous avons refusé pour les bagages, mais il a quand même pris les clefs de la voiture, le temps que nous aménagions dans notre chambre située au neuvième étage. Nous avons ensuite rendu la Chevrolet à la société de location qui par bonheur, ne se trouvait qu’à un mile et demi de notre lieu de villégiature. La découverte de New-York se fera à pied et avec les transports en commun.
Nous avons fait notre première balade en soirée dans Times Square. Je m’attendais à une sensation de vertige devant la grandeur des édifices, mais c’est plutôt un sentiment d’oppression qui m’a saisi devant la foule et le déferlement de panneaux publicitaires lumineux, de coups de klaxon et de musique. Une véritable fourmilière. Les enfants a-do-rent. Marie-Christine et moi préférons le calme de Boston et le charme du Maine. Mais ne faisons pas la fine bouche : c’est un spectacle à voir absolument. Puis, à partir de demain, nous allons nous attaquer à d’autres aspects, disons, moins mercantiles de New-York. Mais il y a d’excellentes affaires à faire. Valentine s’est achetée un t-shirt aux couleurs de la ville. Et j’ai déjà repéré la chemise Levis qui me faisait saliver lorsque j’avais une vingtaine d’années. Les rabais sont à 30%. Les restaurants me semblent moins chers. Nous avons mangé à quatre pour 40 $ dans un asiatique à deux rues de Times Square. Certes les assiettes et les couverts étaient en plastique, mais les mets étaient excellents. Sakya Eastern Cooking, une adresse à retenir. Par contre à l’hôtel, internet n’est pas gratuit. C’est la première fois depuis notre arrivée en Amérique du Nord. La mise en ligne de ma première note sur New-York attendra donc un peu.
Le matin, nous n’avons pas quitté Boston sans un petit détour par l’université mythique d’Harvard. Le campus se visite presque comme la tour Eiffel. Je n’imaginais pas croiser autant de touristes qui font même la file pour se faire prendre en photo devant la statue du fondateur de l’université. C’est un véritable commerce : les t-shirts floqués Harvard se vendent comme des petits pains. Mais on peut quand même prendre la mesure de la grandeur de l’institution en se promenant dans les allées du parc, où les étudiants peuvent méditer sur des chaises multicolores. Cela fait rêver tout étudiant, comme Valentine d’ailleurs. Une année à Harvard coûte quand même 40.000 dollars. On a préféré lui acheter un t-shirt...