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Les carnets d'évasion d'un journaliste du terroir

Les voyages et les excursions seul ou en famille de Daniel Foucart : pour donner quelques idées, bons plans et astuces.

Salzbourg, chapitre deux: sur les traces de Stefan Zweig

Dans le jardin Mirabel.

Dans le jardin Mirabel.

Je l'avais écris dès mon premier post : Salzbourg mérite plus qu'une journée de visite. Nous sommes donc retournés dans la ville où est né Mozart pour notre dernier jour en Autriche. Je voulais absolument découvrir l'endroit où avait vécu Stefan Zweig, l'écrivain autrichien (1881-1942) que j'ai beaucoup lu et admiré dans ma jeunesse.

Le chemin Stefan Zweig.

Il y a une statue en face de la maison où il a habité et un sentier qui porte son nom au mont des Capucins et que j'ai parcouru quelques minutes, histoire de m'imprégner de l'atmosphère qui l'a inspiré lors de son passage à Salzbourg entre 1919 et 1934. Cela paraît peu, mais il y a fort heureusement un centre d'art, de littérature et de recherche académique qui lui est dédié de l'autre côté du fleuve Salzach. Il était hélas fermé lors de notre passage. C'est un motif de retour à Salzbourg. Pourquoi pas lors d'un city-trip de deux à trois jours, la formule idéale à mon avis pour bien découvrir la cité que Stefan Zweig décrivait ainsi dans ses récits de voyage: « La beauté d’une ville ne repose jamais sur son architecture exclusivement ; elle provient toujours d’une fusion particulière avec la nature (…). Salzbourg offre un exemple tout à fait réussi de cette union aux trois éléments : la terre, l’eau, l’air. »

La fontaine Pégase au jardin Mirabel.

La nature, nous l'avons appréciée au jardin Mirabel, un superbe parc fleuri qui a quatre siècles d'âge. Une fontaine est dédiée à Pégase, le cheval ailé de la mythologie. Depuis le monticule des roses, on a une vue splendide sur la vieille ville et sa forteresse. Nous avons d'ailleurs fait une photo de famille. Nous avons aussi apprécié le jardin des nains. Ils ne sont plus que quinze, les treize autres ayant été volés au cours des 300 années qui se sont écoulées depuis la création de l'espace qui leur est dédié. Les nains étaient paraît-il très appréciés par la Cour autrichienne pour leur loyauté.

Une visite s'impose. Une double visite même : la maison natale de Mozart sur la rive gauche et la maison où il commença à composer, la Tanzmeisterhaus au numéro 8 de la Makartplatz, sur la rive droite. Un billet combiné permet de se rendre dans les deux endroits (18 euros par adulte). J'ai personnellement apprécié la salle consacrée au benjamin des six enfants de Wolfgang Amadeus Mozart, Franz Xaver Wolfgang, qui a marché dans les pas de son père mais avec nettement moins de succès et de talent. On le décrit comme un compositeur de "piètre qualité". Dur, dur d'être "le fils de"... déjà, à l'époque. Interdit de faire des photos : j'ai été repris sévèrement par une gardienne car je n'avais pas vu le panneau à l'entrée.

Dans la maison de Mozart, rive droite.

Dans la maison dite "d'habitation", un guide audio portatif permet même d'écouter quelques compositions de W.A Mozart en lisant les partitions d'origine. Les deux maisons de Mozart sont deux incontournables qui se complètent bien. 
 

Toujours dans le jardin Mirabel.
Toujours dans le jardin Mirabel.
Toujours dans le jardin Mirabel.
Toujours dans le jardin Mirabel.
Toujours dans le jardin Mirabel.

Toujours dans le jardin Mirabel.

Pendant que Marie-Christine, Max et Val visitaient la maison natale du célèbre musicien, j'ai flâné avec Mila dans les endroits que nous n'avions pas parcourus lors de notre premier passage : Bürgerspital (l'hôpital des citoyens), Pferdeschwemme (l'abreuvoir des chevaux), le monastère Saint-Pierre fondé par l'évêque Rupert, le saint le plus important de la région, et sa très belle église abbatiale, le cimetière Saint-Pierre admirablement entretenu et particulièrement reposant. 

En flânant dans les rues de Salzbourg.
En flânant dans les rues de Salzbourg.
En flânant dans les rues de Salzbourg.
En flânant dans les rues de Salzbourg.

En flânant dans les rues de Salzbourg.

L'après-midi s'est terminée par du shopping, désiré ardemment - c'est un euphémisme - par Valentine. Il est vrai qu'il y a très belles boutiques de mode qui satisferont les plus coquettes.  Au lèche-vitrine, Maxime et moi avons préféré la terrasse du café Latini à la Judengasse, où nous avons apprécié la Trumer, une bière locale légère et rafraîchissante. Nous avons même dégusté "la composition de Mozart", une... glace vanille, chocolat et café à laquelle on attribue une très bonne note. Latini : c'est un prélude à notre voyage en Italie, le long du lac de Garde.

Nous avons repris la route moderato pour notre dernière nuit à Oberndorf. Tiens, il n'y a pas eu d'orage... 

Une dernière vue sur la vieille ville de Salzbourg.

 

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