Du lac Témiscouata à Québec, de la nature à la cité

La marmotte rencontrée au lac de Témiscouata.

Le motel Saint-Patrick où nous avons passé la nuit de mercredi à jeudi est vraiment à conseiller tant pour la vue sur le fleuve Saint-Laurent que pour la gentillesse des propriétaires et du personnel.

Le centre d'art Marcel Gagnons.

Avant de quitter Sainte-Flavie, nous avons visité le centre d’art Marcel Gagnon qui vaut surtout pour les statues qui s’étendent jusqu’à la plage. J’ai beaucoup moins apprécié les tableaux, trop criards à mes yeux, mais c’est une question de goût.

Vue sur le lac de Témiscouata.

Avant de reprendre la route de retour vers Montréal, nous avons fait un détour par le lac Témiscouata et son parc national décrit comme « une étape incontournable de l’Acadie des terres et forêts ». Avant de prendre possession de notre hôtel, nous avons visité la ville de Témiscouata-sur-le-Lac, une cité touristique plutôt calme en cette période, mais qui doit être très animée en été.

Le café boutique Amarante.

Nous avons pris un café à la boutique écolo Amarante où les produits sont vendus en vrac. J’y ai acheté des graines de petit pois et d’haricots que je planterai à mon retour en Belgique.

Notre balade dans le parc national du lac Témiscouata.

Le soleil a refait son apparition vendredi, ce qui nous a incité à faire une balade au cœur du parc national. Pour y accéder, nous avons pris le ferry à Notre-Dame-du-Lac, ce qui nous a permis d’apprécier toute la beauté de l’étendue d’eau longue de 45 km et large de 2 km. Il a fallu faire un choix entre toutes les randonnées proposées : treize au total, dont certaines destinées à la pratique du vélo. J’aurais bien voulu faire celle le long de la rivière Touladi (13 km), mais un panneau indiquait qu’il fallait faire demi-tour au bout d’un kilomètre pour éviter de passer par une zone en régénération (les Canadiens sont à cheval là-dessus). Nous avons fait la « Grey-Owl », aussi accessible aux cyclistes, qui traverse la belle forêt, où s’élèvent de nombreux bouleaux. Ce n’est pas la balade la plus originale, mais elle nous a permis de belles rencontres animales.

La marmotte se cachait dans un tuyau sous le sentier.

La plus surprenante : une marmotte qui a sorti sa tête d’un conduit qui passe sous le sentier et qui a fait son show. Un garde nous a confié que c’était la plus ancienne du site et la moins farouche ; une autre marmotte que nous n’avons pas vue est moins conciliante et n’hésite pas à attaquer les jambes des promeneurs.

Une faune très riche.

Nous avons aussi croisé une couleuvre qui avait à peine la taille d’un crayon, un crapaud stoïque, un pic maculé (ou épeiche) et un écureuil plutôt gourmand. Par contre, nous n’avons pas vu de Pygargue à tête blanche, le rapace qui est le symbole des Etats-Unis et qui fréquente le lac québécois. On trouve tous les renseignements sur la faune, la flore, la géologie et l’histoire du lac au Centre d’Accueil et de Loisirs, où nous avons fait une halte avant de reprendre le sentier dans l’autre sens pour retrouver la voiture.

La Maison du parc naturel.

Ne pas oublier de s’acquitter du droit d’entrée dans le parc national, car les gardes sont bien présents (et toujours très affables et sympas) ; on peut le faire sur place au Centre d’accueil, en glissant l’argent dans une borne si celui-ci est fermé (comme expliqué dans un précédent post) ou via le site internet des parcs nationaux.

La passerelle au-dessus de la rivière Touladi.

La passerelle de la rivière Touladi est une des originalités de la balade. Cela accentue le côté aventure. Notre périple en Gaspésie se termine là, car nous reprenons la route de Montréal samedi pour notre avant-dernier jour au Canada.

Une pause à Rivière-du-Loup.

Nous avons fait une pause repas à Rivière-du-Loup avant de prendre possession de notre hôtel Econolodge à Montmagny, dernière nuit avant de retrouver Montréal

Retour à Québec.

Nous avons fait une halte à Québec que nous avions visitée il y a dix ans, quasiment jour pour jour, lors de notre première venue en Amérique du Nord. A l'époque, j'avais écrit que c'était la plus européenne des villes canadiennes que nous avions visitées. Mon sentiment n'a pas changé. C'est une cité touristique, très prisée. Et en ce mois de mai, il y avait déjà pas mal de monde dans les rues, dont certaines sont entièrement rendues aux piétons. 

Cette fois, je me suis plus intéressé à l'histoire de la cité qui a joué un rôle primordial dans celle du pays, comme le prouvent les informations au pied des statues des personnages célèbres comme Jacques Cartier ou Samuel de Champlain. Cela m'a amené à acheter un livre sur l'histoire du Canada, "Histoire du Canada, des origines à nos jours" de Jean-Michel Lacroix (éditions texto) afin de mieux connaître ce pays fascinant. 

J'emporte un peu du Canada à travers ce livre et aussi à travers le bracelet que m'a offert ma fille Valentine, un bracelet qui représente un ours, la plus grosse émotion au cours de ce voyage. 

Les dernières images de Québec.