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Les carnets d'évasion de Daniel Foucart

Mes voyages et mes excursions seul ou en famille : pour donner quelques idées, bons plans et astuces et pour inciter à l'évasion.

Cinq jours et quatre nuits dans le Transcanadien, de Vancouver à Toronto

L'arrêt à Jasper.

L'arrêt à Jasper.

C'est le clou de notre voyage au Canada, un rêve qui s'est réalisé: traverser le Canada à bord du Transcanadien, le train qui relie Vancouver à Toronto. Soit cinq jours et quatre nuits. Et 4400 km de voies ferroviaires.

Un aperçu du voyage sur une grande carte.

La société Via Rail  se charge de faire voyager les passagers dans les meilleures conditions possibles. Nous n'avons pas été déçus. Nous avons été accueillis par des sourires dès que nous avons franchi les portes de la gare de Vancouver avant de monter à bord du wagon 213 où nous attendaient nos couchettes. 

 

La gare de Vancouver et les premiers kilomètres.
La gare de Vancouver et les premiers kilomètres.
La gare de Vancouver et les premiers kilomètres.
La gare de Vancouver et les premiers kilomètres.
La gare de Vancouver et les premiers kilomètres.
La gare de Vancouver et les premiers kilomètres.

La gare de Vancouver et les premiers kilomètres.

 Après avoir déposé nos bagages (une valise cabine par personne + un sac de voyage), nous nous sommes empressés de nous rendre dans le wagon panoramique où Erik, un sympathique barbu québécois à la moustache en forme de guidon, nous a accueillis avec un petit verre de champagne et des petits fours. Le personnel est vraiment aux petits soins, des préposés aux couchettes aux animateurs en passant par le personnel du wagon-restaurant.  

 La plupart des employés à bord sont bilingues, mais l'anglais reste la langue prédominante. Précision importante: il n'y a pas d'accès wi-fi dans le train. Et c'est bien. Comme le dit très justement Erik, cela évite que les voyageurs soient le plus souvent le nez sur leur portable au lieu de profiter des magnifiques paysages. Et surtout, cela incite les gens à converser, à faire connaissance et à partager leurs souvenirs de voyage ou leurs expériences de vie.

Avant le premier arrêt à Jasper dans les Rocheuses.
Avant le premier arrêt à Jasper dans les Rocheuses.
Avant le premier arrêt à Jasper dans les Rocheuses.
Avant le premier arrêt à Jasper dans les Rocheuses.
Avant le premier arrêt à Jasper dans les Rocheuses.
Avant le premier arrêt à Jasper dans les Rocheuses.
Avant le premier arrêt à Jasper dans les Rocheuses.
Avant le premier arrêt à Jasper dans les Rocheuses.

Avant le premier arrêt à Jasper dans les Rocheuses.

Dans notre compartiment, nous avons rencontré une mère et sa fille et une autre femme qui voyageait seule. Des Canadiennes. Comme mon anglais laisse à désirer, ce sont surtout Marie-Christine et Valentine qui ont assuré les conversations, le balancement du train facilitant les confidences. 

Le wagon-restaurant est l'endroit idéal pour faire connaissance. Comme les tablées sont de quatre personnes, nous avions presque toujours un invité ou une invitée à nos côtés, le personnel répartissant les hôtes pour que les trois services du soir soient les plus fluides possibles. Les repas nous ont rarement déçus. Vous avez le choix entre quatre à cinq plats différents : viande, poisson, patates, légumes variés, et. Les desserts ne sont pas avares en sucre.

Comme le train a quitté Vancouver au milieu de l'après-midi, nous avons surtout profité des premiers paysages au soleil couchant. La première vue sur le fleuve Fraser était prometteur. Nous étions excités à l'idée de découvrir les Rocheuses au petit matin, après notre première nuit dans le compartiment couchette.

Arrêt à Jasper.
Arrêt à Jasper.
Arrêt à Jasper.
Arrêt à Jasper.
Arrêt à Jasper.
Arrêt à Jasper.
Arrêt à Jasper.
Arrêt à Jasper.
Arrêt à Jasper.
Arrêt à Jasper.

Arrêt à Jasper.

Les couchettes sont confortables. Le personnel transforme les banquettes pendant le repas. Nous avons opté pour une voiture à six lits (il y a aussi des cabines pour deux - ou une - personnes, plus onéreuses évidemment). Nous avons sympathisé avec les trois personnes décrites plus hautes qui se sont avérées des compagnes de voyage calmes et agréables. 

La plupart des voyageurs sont plutôt âgés (oups, j'ai bientôt 60 balais), mais nous avons aussi fait la connaissance de quatre jeunes Français et une famille française qui parcourent le monde et le refont à travers des conversations animées et intéressantes. 

La nuit fut agréable. Le roulement et le balancement du train agissent comme une berceuse. Il y a des toilettes et une douche spacieuse dans les wagons-lits. Il faut certes se contorsionner un peu lorsqu'on prend possession de sa couchette et être plutôt organisé pour le rangement de ses effets personnels, mais au bout d'une journée ou deux, on s'y fait très bien. 

Des paysages à couper le souffle tout en profitant du confort du train.
Des paysages à couper le souffle tout en profitant du confort du train.
Des paysages à couper le souffle tout en profitant du confort du train.
Des paysages à couper le souffle tout en profitant du confort du train.
Des paysages à couper le souffle tout en profitant du confort du train.
Des paysages à couper le souffle tout en profitant du confort du train.
Des paysages à couper le souffle tout en profitant du confort du train.
Des paysages à couper le souffle tout en profitant du confort du train.
Des paysages à couper le souffle tout en profitant du confort du train.
Des paysages à couper le souffle tout en profitant du confort du train.

Des paysages à couper le souffle tout en profitant du confort du train.

Le réveil fut enchanteur. Encore couvertes de neige, les Rocheuses offrent un spectacle féérique. On ne sait plus où donner de la tête devant les paysages qui défilent à un rythme qui n'est ni soutenu, ni lent. Le voyageur a le temps d'en profiter sans s'impatienter pour découvrir le panorama suivant. 

Le wagon panoramique est évidemment l'endroit idéal pour en prendre plein la vue, mais les fenêtres du wagon-restaurant, du wagon-bar, du wagon détente ou wagon jeu sont suffisamment larges pour ne rien perdre du spectacle.  

 

Arrêt à Winnipeg.
Arrêt à Winnipeg.
Arrêt à Winnipeg.
Arrêt à Winnipeg.
Arrêt à Winnipeg.
Arrêt à Winnipeg.

Arrêt à Winnipeg.

Le Transcanadien fait plusieurs arrêts, assez courts, une à deux heures maximum. Celui qui m'a le plus impressionné et séduit est l'arrêt à Jasper, au cœur du parc national du même nom. De la gare, on aperçoit l'étendue des Rocheuses qui sonne comme un appel aux randonneurs. C'est le paradis des animaux sauvages comme le grizzli, dont un spécimen trône à l'intérieur de la petite station. Il est empaillé, je vous rassure. Il l'a été après avoir été heurté par un train. 

On se rend compte aussi des dégâts causés par les spectaculaires incendies de l'été dernier. Après être remontés dans le train, nous avons vu de nombreux arbres calcinés, mais encore debout, le long des voies. On a toutefois le sentiment que la nature est déjà en train de prendre le dessus.

La neige était omniprésente jusqu'à Toronto
La neige était omniprésente jusqu'à Toronto
La neige était omniprésente jusqu'à Toronto
La neige était omniprésente jusqu'à Toronto
La neige était omniprésente jusqu'à Toronto
La neige était omniprésente jusqu'à Toronto
La neige était omniprésente jusqu'à Toronto
La neige était omniprésente jusqu'à Toronto

La neige était omniprésente jusqu'à Toronto

 En empruntant le transcanadien, ce n’est pas seulement le Canada qu’on découvre, mais aussi plein d’autres pays à travers les différentes nationalités des passagers. Nous avons conversé avec des personnes d’origine lituanienne, texane, californienne, rwandaise, etc. Une poétesse canadienne s'est restaurée à notre table.

 Le deuxième arrêt, un peu plus long, nous a permis de découvrir, la nuit tombée, les alentours de la gare de Winnipeg, la capitale de la province du Manitoba, dont un très beau parc qui portait encore des décorations de Noël. La ville est encore célèbre pour sa statue de Gandhi au pied du musée des Droits de la personne à l’architecture moderne et flamboyante.  Nous avons aussi croisé un coyote qui faisait les poubelles.

 

Encore quelques vues dans et depuis le Transcanadien.
Encore quelques vues dans et depuis le Transcanadien.
Encore quelques vues dans et depuis le Transcanadien.
Encore quelques vues dans et depuis le Transcanadien.
Encore quelques vues dans et depuis le Transcanadien.
Encore quelques vues dans et depuis le Transcanadien.
Encore quelques vues dans et depuis le Transcanadien.
Encore quelques vues dans et depuis le Transcanadien.

Encore quelques vues dans et depuis le Transcanadien.

Depuis le train, nous avons aperçu des cervidés et des mouflons accrochés à la montagne. La diversité de la faune, la beauté des paysages donnent vraiment envie d'organiser un séjour un peu plus long dans un parc naturel du Canada.

Personnellement je ne me suis jamais lassé du train, même lorsque celui-ci traversait des forêts qui semblaient interminables. Les quelques animations, dont une dégustation de bières et de vins canadiens, les conversations au wagon-restaurant et la lecture permettent de tuer le temps de manière agréable. Indispensable d'emporter un livre. J'ai ainsi fait découvrir à une personne d'origine rwandaise l'auteur Gael Faye, un écrivain et musicien franco-rwandais, dont j'avais emporté le très beau livre Jacaranda qui se déroule essentiellement dans le pays des Mille Collines.

Le train dispose de tout le confort.
Le train dispose de tout le confort.
Le train dispose de tout le confort.
Le train dispose de tout le confort.
Le train dispose de tout le confort.
Le train dispose de tout le confort.
Le train dispose de tout le confort.
Le train dispose de tout le confort.
Le train dispose de tout le confort.
Le train dispose de tout le confort.
Le train dispose de tout le confort.
Le train dispose de tout le confort.
Le train dispose de tout le confort.

Le train dispose de tout le confort.

Au terme de notre voyage, nous avons traversé cinq provinces : la Colombie britannique, l'Alberta, le Saskatchewan, le Manitoba et l'Ontario. Nous sommes arrivés une heure et demi plus tôt que l'horaire prévu. Nous avons "brunché" une dernière fois dans le wagon-restaurant, où on peut prendre petit-déjeuner, déjeuner ou bruncher, c'est selon, et dîner. 

Les mots me manquent pour décrire le voyage qu'il faut vivre pour vraiment comprendre toute sa poésie. C'est aussi et surtout une pause avec le temps qui, dans nos sociétés contemporaines, file beaucoup trop vite. Il ne faut pas être pressé pour profiter du Transcanadien. 

Bien sûr, ça a un coût.  Viarail fait régulièrement des promotions. C'est ainsi que Valentine a bénéficié d'une réduction de 30% lors du Black Friday, ce qui nous a permis de profiter de ces cinq jours et quatre nuits au prix de 600 dollars canadiens par personne. L'investissement vaut le coup. Un tel voyage, qui laisse des souvenirs impérissables n'a finalement pas de prix.

La gare de Toronto.
La gare de Toronto.

La gare de Toronto.

Nous sommes restés un jour et demi à Toronto, une mégalopole aux tours de verre impressionnantes qui n'est pas sans rappeler Vancouver. Nous y étions passés en 2013 lors de notre premier voyage en Amérique du Nord, mais nous nous n'étions pas attardés pour remonter vers Kingston, Montréal et Québec.

Sous un beau ciel bleu, la ville m'a paru très agréable malgré les toxicomanes rencontrés dans certaines avenues et parcs. La drogue est un véritable fléau au Canada où j'ai vu des personnes se piquer au vu et au su de tout le monde. 

Le musée royal d'Ontario.

Je recommande un passage au musée royal de l'Ontario, qui a une magnifique collection de fossiles et de squelettes de dinosaures. Le ROM abrite 18 millions d’œuvres d'art. Il possède aussi des remarques collections sur l'art du Proche-Orient, d'Afrique et d'Asie de l'Est, l'histoire européenne et l'histoire du Canada

Les animations culturelles ne manquent pas dans la capitale de l'Ontario. Se termine ici notre nouveau périple au Canada. J'écris ces lignes, bercé par le train qui nous ramène à Montréal. Une façon de prolonger les sentiments éprouvés sur le Transcanadien.

Toronto.
Toronto.
Toronto.
Toronto.
Toronto.
Toronto.
Toronto.
Toronto.
Toronto.
Toronto.
Toronto.
Toronto.
Toronto.
Toronto.
Toronto.

Toronto.

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