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Les carnets d'évasion d'un journaliste du terroir

Les voyages et les excursions seul ou en famille de Daniel Foucart : pour donner quelques idées, bons plans et astuces.

"Au bout de la terre" à Gaspé

L'anse de Gaspé.

L'anse de Gaspé.

C'est sous une drache bien belge que nous avons repris la route depuis Cap-Chat pour rejoindre Gaspé, où nous logeons également deux jours. Nous avons fait un petit détour matinal par la chocolaterie Couleur Chocolat à Sainte-Anne-des-Monts.

La chocolaterie de Sainte-Anne-des-Monts.

Leur chocolat vaut bien le nôtre avec des mélanges détonants, avec des épices par exemple. Comme pour les bières locales, il y aussi des références belges pour le chocolat. Un gage de qualité. Même de l'autre côté de l'Atlantique, notre petit pays pèse par ses deux grandes spécialités, la bière et le chocolat.

 

Le long du chemin côtier, sous la pluie.
Le long du chemin côtier, sous la pluie.
Le long du chemin côtier, sous la pluie.
Le long du chemin côtier, sous la pluie.
Le long du chemin côtier, sous la pluie.
Le long du chemin côtier, sous la pluie.
Le long du chemin côtier, sous la pluie.

Le long du chemin côtier, sous la pluie.

La pluie ne nous a pas quittés le long du chemin côtier, mais elle n'enlevait rien au charme des paysages. Elle ajoutait même une part de mystère. "Fantomatique", a dit Marie-Christine. C'était un beau triptyque: l'estuaire du Saint-Laurent à gauche, les forêts d'épineux sous la brume à droite et les larges routes dodelinantes au milieu. 

Les noms des villes et villages le long de la route 132 sont à eux seuls une invitation au voyage et piquent la curiosité: Ruisseau-à-Patates, Cap-au-Renard, Ruisseau-à-Rebours, Rivière-à-Claude, L'Anse-Pleureuse, Manche-d'Epée... Comment peuvent bien s'appeler leurs habitants? Les gentilés doivent aussi être rigolos...

Notre arrivée à Gaspé.
Notre arrivée à Gaspé.
Notre arrivée à Gaspé.
Notre arrivée à Gaspé.
Notre arrivée à Gaspé.

Notre arrivée à Gaspé.

Nous nous sommes arrêtés de temps en temps pour prendre des photos, mais le vent pluvieux nous incitait à ne pas trop s'éloigner de la voiture. C'est dommage pour la météo, mais elle s'avère particulièrement capricieuse sous cette latitude. Et elle est changeante, comme le prouve le ciel bleu qui, fort heureusement, nous a accueillis à Gaspé, qui est la plus grande ville touristique de la Gaspésie. Même notre hôtel Plante affiche de belles couleurs bleues. 

Le peuple autochtone de Gaspé.

Avant de dîner, nous nous sommes aventurés jusqu'à la Marina où s'élève la Croix en granit érigée en l'honneur de Jacques Cartier, le navigateur qui a découvert le Québec. Des panneaux d'information apprennent aux visiteurs que le peuple qui a occupé le premier la région est le peuple Micmaque. Le nom Gaspé serait même tiré de sa langue : "Gespeg" signifiant "bout de la terre".

J'apprécie la vision du monde de ce peuple autochtone (il ne faut surtout plus dire amérindien) qui repose sur le cycle de la nature: les saisons, l'eau, le vent et le ciel.

La marina et la vue depuis notre hôtel.
La marina et la vue depuis notre hôtel.
La marina et la vue depuis notre hôtel.
La marina et la vue depuis notre hôtel.
La marina et la vue depuis notre hôtel.

La marina et la vue depuis notre hôtel.

Nous aurions voulu dîner au Bistro Le Brise-Bise, un restaurant que nous a conseillé Charles, l'ami de Valentine, mais il affichait déjà complet. Nous nous sommes rabattus sur une pizzéria, Mastro, où j'ai mangé ma première poutine depuis notre arrivée au Canada il y a une semaine. 

Ce fut l'occasion de jeter un coup d'œil sur l'excursion de demain. Le parc national Forillon promet de belles promenades.  

La première Poutine du voyage.

La première Poutine du voyage.

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